dimanche 31 décembre 2006

Les fetes!





Les jours à Campana avec la grande famille!!!

vendredi 1 décembre 2006

Carilo




Un nouveau WE avec des amis... Cette fois ci, Juan et Jose, au bord de la mer argentine, où on a profité pour manger 3 barbecues sur 2 jours, marcher dans le bois et faire des essaies au golf.

samedi 18 novembre 2006

Doma a Lobos




En suivant la route des gauchos, on est arrivé avec Dami et Pablo, des amis du coin, à la fête de Doma du village... Aijuna!

dimanche 5 novembre 2006

Rosario, Provincia de Sante Fe






En cherchant une ville pour s'installer on est parti quelques jours à Rosario, à 4 heures de Buenos Aires. On n'est pas finalement resté mais on a visité la ville où le drapeau argentin a été créé!

mercredi 25 octobre 2006

Des racines et des ailes ….

Salut à toutes et à tous.
Cela fait maintenant 10 jours que mes pieds foulent la terre portègne, celle de Buenos Aires.
Rien n’a changé, l’atmosphère est suffocante, les taxis traînent l’asphalte en jouant d’une main lourde avec le klaxon, un arrière fond de tango emporte une marée humain vers mille bureaux, agences et boutiques qui arborent des couleurs attractives de papiers électriques.
Une jeune fille s’avance d’un pas quasi aérien et soudain face à elle, en sens contraire, presque interdit, une armée de jambes et de bras, sacs à main et porte-document ballants, lui cloue les souliers ardents et collants au sol comme pour lui dire « Vous vous croyez où, revenez un peu sur terre, on ne fait pas de lévitation dans la rue Florida à 14h, heure de pointe. »


Je suis dans la rue Florida, il fait 32 degrés à l’ombre, les chocolats et les biscuits fourrés au dulce de leche fondent sur les étalages des kiosques. J’aime cette chaleur, je me dirige vers la chambre de commerce française, curriculums en main. Je porte une robe, cette robe que l’on ne porte que « pour les entretiens » que je n’ai jamais osé sortir du placard pour des fins autres que pour l’enfermer à nouveau dans une valise ou pour l’essayer devant un miroir et jouer à « quel air j’aurai quand je devrai vraiment travailler, pour de vrai. »
Mes chaussures de poupée me serrent les pieds, j’avance presque en claudiquant comme si une voiture m’avait renversée. Ma petite robe beige vire au marron foncé rayé après deux voyage en metro. Je ne sais plus si mes atouts féminins (petite robe et souliers vernis) jouent en ma faveur ou s’ils me discréditent plus qu’autre chose, mais je poursuis mon objectif « à la recherche d’un travail pour Julie Coupet ».


La chambre de commerce française me demande d’appeler dans la matinée et de solliciter un entretien par téléphone, l’alliance française n’a besoin de personne, Air France en dit autant, le président de l’agence de tourisme “Argentina en colores” envoie ses molosses-cerbères presque aussi grands que moi et plus larges que moi c’est sûr m’accueillir avec délicatesse et me redirige vers Peugeot et les laboratoires Pierre Fabre.
Je termine ma ronde quelque peu découragée, les pieds archigonflés, plus moyen de supporter ces chaussures de poupée !
Imaginez-vous l’allure, les chaussures à la main, les pieds nus et noirs de saleté, les cheveux complètement décoiffés par les quelques brins d’air frais qui passent.
Je suis née pour être hippy, je l’ai toujours su mais je m’obstine à être traductrice littéraire.


Aujourd’hui, 25 octobre, la température est tombée de 10 degrés et le ciel décharge son agressivité dans la grande Buenos Aires.
J’enfile un jean et un kaway et je fonce m’engouffrer dans le cyber le plus proche.
Aucune réponse aux multiples mails que j’ai envoyé cette semaine, aucune nouvelle outre- Atlantique ni outre-Indien. La pluie continue de battre sur les toits de taule ondulée de façon périodique comme on retourne le bâton de pluie. Le tonnerre tonne et l’on entend les gouttes d’eau glisser des feuilles des géraniums accrochées au balcon de l’appartement. Les grandes eaux ont dissipé les odeurs de cuisine, le patio central s’assombrit. Le temps invite à rester chez soi, et à se laisser entraîner cette fois par la tranquillité extérieure et intérieure propice à se laisser tenter par un bon café chaud, enfiler une paire de chaussettes épaisses et affronter l’écran blanc sans crainte.

Vendredi, nous pensons visiter San Antonio de Areco, la fameuse ville qui a bercé l’enfance de l’auteur de Don segundo sombra, Guiraldes. On dit de cette ville qu’elle est le haut-lieu de la culture des gauchos, le point de rencontre des amateurs de folklore, la terre des hommes à dos de cheval, peau et chapeau de cuire, bottes et foulard de la pampa.
L’idée est de voir si la ville nous plaît et s’il y a du travail pour un psychologue confirmé et une étudiante travestie en professionnelle.

Samedi, je fêterai mes 25 printemps (jamais trop tard) dans le théâtre “Paseo de la plaza”, avenue Corrientes, où l’on jouera ‘dias contados’ avec Cecilia Roth comme actrice vedette.
En préambule à cette soirée un peu spéciale, on dégustera une pizza accompagnée d’un moscato en mémoire au plus argentin des français : Gardel.

Si je vous raconte tout ça, c’est pour tenter de recréer un peu l’ambiance portègne ( de Buenos Aires) et pour vous mettre l’eau à la bouche, histoire de vous donner envie de faire un petit tour par chez nous dès que le temps el le moment vous le permettra.

J’espère que vous êtes en forme où que vous soyez avec vos rêves et vos activités.
Veuillez me pardonner, une fois encore, ce mail collectif mais il me faudrait des jours entiers pour me remettre à jour avec chacun d’entre vous et ça me démangeait, il me fallait partager quelques moments maintenant avec vous tous car c’est à vous tous que je pense maintenant, vous tous qui me manquez et que j’ai plaisir à lire de temps en temps.

J’espère ne pas avoir été trop longue ou trop pesante.
Quelques nouvelles et de douces pensées pour vous, rien de plus.
Tendrement,
Julie.

lundi 16 octobre 2006

Des images du premier mois...





avec Almendra un dimanche du printemps à Tigre, dans le delta et plus..., Des flashes de Julie en cherchant du boulot à BA